7 raisons de bénéficier d’une bêta-lecture

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Bonjour à toutes et à tous !

Écrire un roman, c’est un processus assez solitaire, dans l’ensemble. Malgré tout, quels que soit le stade d’avancée du manuscrit ou les difficultés rencontrées, au fond, on est tous conscients d’une chose : un jour, quelqu’un le lira. Mais le roman plaira-t-il aux lecteurs ?

Même si l’on écrit en toute confiance, sans douter de son travail, c’est inévitable : il faudra bien le lâcher dans la nature. Alors pourquoi ne pas recueillir un avis extérieur avant de le livrer à lui-même ? Un œil neuf et objectif ne peut faire que du bien à votre manuscrit… surtout si c’est celui d’un inconnu ! Que peut-il arriver de toute manière ? Soit vous découvrez des failles auxquelles vous pouvez remédier, soit l’expérience confirme que tout est O.K.

Toujours pas convaincu(e) ? Alors découvrons ensemble les sept raisons de bénéficier d’une bêta-lecture !

1. Éviter les incohérences

Le déroulement de l’intrigue, quel dédale cela peut représenter ! Certains font des plans, plus ou moins détaillés. D’autres se lancent et construisent le roman « au feeling ». Peu importe comment on s’y prend, le roman sera relu et mille fois retravaillé. Alors, comment une incohérence pourrait-elle nous échapper ? Parce qu’on est humain, tout simplement ! Revenir en arrière, modifier/ajouter/supprimer une scène… Un seul changement peut se répercuter sur plusieurs éléments et toutes ces manipulations donnent un peu le tournis.

Un œil neuf sera capable de repérer les incohérences. Contrairement à l’auteur, le bêta-lecteur découvre tout de l’histoire. Si un élément a changé subitement ou entre en contradiction avec une autre information, il s’en rendra compte, car son esprit n’est pas submergé par un millier d’autres détails.

2. Vérifier que tout est clair

Là encore, on pense en tant qu’auteur que tout est parfaitement clair et compréhensible, dans le récit. Après tout, le choix des mots et la narration elle-même ne sont pas dus au hasard. C’est vrai. Mais au-delà des mots et des phrases, c’est parfois un ensemble d’éléments ou un enchaînement d’actions qui vont permettre d’aboutir à un certain résultat. Si un seul de ces éléments est flou, voire oublié, la confusion s’installe. C’est normal que cela échappe à l’auteur : emporté dans le tourbillon de l’écriture, les idées se bousculent. Le raisonnement est clair dans sa tête, il connaît son univers. Sauf que le lecteur ne possède pas les mêmes informations, il faut donc expliciter ou apporter d’autres éléments. Bénéficier d’une bêta-lecture est un très bon moyen de s’assurer que tout est en place et se tient parfaitement.

 

« Un œil neuf repère les incohérences… »

3. Soulever des questions

Faire analyser les différents points de son roman (l’intrigue, les personnages, les enjeux, etc.), c’est accepter de s’entendre poser des questions. Si le mot « critique » nous évoque un sens péjoratif, celle-ci peut pourtant se révéler très positive. Certaines questions vont être pertinentes et vous feront considérer le roman sous un autre angle. Elles vous amèneront à creuser certains sujets, à mieux exploiter certaines idées. Si un point vous pose problème, l’analyse du bêta-lecteur vous aidera peut-être à le résoudre, ou à trouver une tout autre idée encore meilleure.

4. Trouver l'origine du blocage

Vous êtes-vous déjà retrouvé bloqué, frustré de ne pouvoir coucher sur le papier les idées qui se bousculent dans votre tête, sans comprendre ce qui vous en empêche ? Une des raisons possibles, hormis le manque d’inspiration ou la peur de se lancer, peut être que quelque chose cloche dans le récit. Un détail, une intrigue très complexe où les événements ne s’enchaînent pas correctement, un personnage en contradiction avec ses principes… Vous l’avez sous les yeux, mais vous n’arrivez pas à mettre le doigt dessus : c’est normal, vous n’avez peut-être pas le recul nécessaire. Le bêta-lecteur, lui, n’a pas peur de bousculer les choses dans le récit. Son regard sur l’histoire est neuf. Si un problème (de structure, de narration, de relation entre les personnages) lui saute aux yeux, il le soulignera sans mal et ce sera peut-être pour vous l’illumination.

5. Avoir un avis franc et objectif

Cette raison-là est d’autant plus pertinente si votre bêta-lecteur est un inconnu ou une personne qui a l’habitude de vous dire vos quatre vérités. Il arrive qu’un auteur soit très entêté sur son roman. C’est normal : son histoire, c’est son bébé. Il y a certaines choses qu’il ne veut pas voir, ni admettre. Pourtant, la vérité, c’est qu’elles ne sont pas au point, ou qu’elles ne fonctionnent pas. Le message ne passe pas, n’est pas clair, l’objectif n’atteint pas sa cible. De cela, on ne peut se rendre compte que grâce à un avis totalement honnête. Le bêta-lecteur ne cherche pas à nuire. S’il émet une critique, il n’a peut-être pas compris ce que vous souhaitiez exprimer, il manque peut-être quelque chose au récit pour que tout se mette en place.

 

« Un regard extérieur peut trouver l’origine d’un éventuel blocage. »

6. Enrichir son manuscrit

Certains points méritent d’être creusés, détaillés, explicités, remodelés, et ce n’est pas toujours évident de le voir en tant qu’auteur. Pourquoi se contenter d’écrire qu’il pleut quand on peut décrire la fraîcheur de l’air et la caresse des gouttes, alors que les nuages tapissent le ciel d’une nuée sombre et chargée d’électricité ? Pourquoi se contenter de dire qu’un personnage est triste quand on peut parler de la douleur qui l’étreint et lui donne l’impression d’étouffer ? Bénéficier d’une bêta-lecture permet d’avoir un retour sur les descriptions, les imprécisions et tous ces petits détails qui méritent qu’on s’y attarde pour étoffer son manuscrit.

7. Cueillir les premières réactions

Avec la bêta-lecture, vous bénéficiez d’un (de plusieurs) premier(s) avis, bien avant de contacter un éditeur. C’est l’occasion de savoir comment le lectorat est susceptible de réagir à l’action du roman, si vous obtenez ou non l’effet escompté à tel ou tel passage. Cela peut être gratifiant, encourageant pour aller au bout de votre projet. Dans tous les cas, même si la bêta-lecture révèle quelques problèmes (d’ordre rédactionnels ou directement en rapport avec l’action du récit), il y aura toujours des points positifs pour vous encourager à les régler. Les bons retours vous donneront envie d’aller plus loin et vous donneront le courage de vous attaquer aux points plus problématiques du roman.

En conclusion...

Bénéficier d’une bêta-lecture, c’est ouvrir la porte de son univers au monde extérieur. Une première exposition à un regard neuf et objectif. Une autre personne envisagera les choses différemment et c’est toujours bon de regarder son travail à travers les yeux de quelqu’un d’autre. Si la bêta-lecture permet de mettre le doigt sur les failles d’un récit, elle peut aussi l’enrichir… ou alors vous faire prendre conscience que vos choix vous conviennent et que vous en êtes très satisfait. On y gagne dans tous les cas !

Si vous avez déjà vécu cette expérience et qu’elle vous a été bénéfique, ou s’il vous vient d’autres raisons de bénéficier d’une bêta-lecture, dites-le en commentaire ! Sinon, vous pouvez remplir le formulaire de contact et me confier votre texte. Nous définirons ensemble les différents points à analyser et ceux sur lesquels vous souhaitez que je me rende particulièrement attentive.

Et si vous cherchez des raisons de faire appel à un correcteur professionnel, c’est par ici 😉

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